Ce matin, le prix du pétrole brut a de nouveau baissé après la dynamique positive constatée hier. La raison de cette chute était les craintes croissantes concernant une augmentation du nombre d'infections à coronavirus dans le monde. Ceci, à son tour, oblige les acteurs du marché à réfléchir au rythme de la reprise de l'économie mondiale, qui ne s'est pas encore complètement remise de la première vague de la pandémie COVID-19. Tout cela exercera sans aucun doute une forte pression sur la demande de pétrole et le coût des matières premières, déjà extrêmement volatiles ces dernières semaines.

Aujourd'hui, l'attention principale des investisseurs est occupée par le rapport du Département de l'Énergie des États-Unis d'Amérique, qui est publié chaque semaine et reflète le niveau des réserves d'or noir du pays. Le prochain rapport devrait être publié demain, mais pour l'instant, les analystes pensent que la semaine dernière pourrait être marquée par une augmentation des stocks, ce qui se produira pour la première fois en trois semaines consécutives. Bien sûr, si cette information est confirmée, il y aura un autre problème sur le marché du pétrole brut.

Selon les données préliminaires des analystes, le niveau des réserves de pétrole brut aux États-Unis dans la semaine qui s'est achevée le 25 septembre, a augmenté de 1 million de barils. En revanche, le niveau des stocks de carburant et d'essence a accusé une baisse de 1,2 million de barils, ce qui marque la huitième baisse consécutive. Cependant, si ces données n'ont pas été confirmées, les investisseurs ne sont pas pressés de leur accorder une attention particulière.

La panique des investisseurs est désormais motivée par les statistiques sur l'infection à coronavirus. Ainsi, selon les dernières nouvelles, le nombre de décès a déjà dépassé le million. Depuis le début de la pandémie, le nombre de personnes infectées est passé à 33,3 millions. De plus, la dynamique de l'augmentation des cas, observée ces dernières semaines, fait revenir les autorités de certains pays du monde à des mesures de quarantaine restrictives.

Les experts estiment que la seule opportunité pour une hausse des prix sur le marché mondial du pétrole aujourd'hui peut être une plus grande confiance et un plus grand optimisme des investisseurs, ce qu'ils ne sont d'ailleurs pas pressés de montrer, car il y a encore plus de facteurs négatifs. En particulier, la deuxième vague de la pandémie de coronavirus plane comme une épée de Damoclès sur les pays du monde, limitant la reprise de leurs économies dans la mesure qui était auparavant supposée. De plus, la situation épidémiologique ne devrait pas se normaliser dans un proche avenir. Les experts estiment que pendant au moins quelques semaines de plus, il y aura une augmentation rapide de l'infection.

Le prix des contrats à terme sur le pétrole brut Brent pour livraison en novembre ce matin sur le parquet de Londres a chuté de 0,54%, soit 0,23 $, l'envoyant à 42,20 $ le baril. Rappelons que la journée de trading d'hier s'est avérée bien meilleure pour la marque: en fin de séance, une augmentation de la valeur des contrats de 1,2%, soit 0,51 $, a été constatée. Il faut également rappeler que les contrats pétroliers à livrer en novembre expirent après-demain.

Le prix des contrats à terme sur le pétrole brut WTI pour livraison en novembre aujourd'hui sur le parquet électronique de New York a également chuté. Sa baisse était de 0,69%, soit 0,28 $, et le niveau actuel est de 40,32 $ le baril. Le trading d'hier s'est terminé sur une note positive: la marque a augmenté son prix de 0,9%, soit 0,35 $.